L’engagement, de surcroît écrit, consiste en la prise en charge de la piste de 800m qui relie Thigzirine, un important quartier en périphérie de la ville de M’chedallah, au centre-ville. Cet engagement a été pris par le maire en présence du chef de daïra, à la suite d’un mouvement de protestation des citoyens qui s’est soldé par la fermeture du siège de l’APC. Voila bientôt 10 mois que les citoyens attendent le revêtement promis de leur unique voie d’accès, en vain. Un collectif de représentants des résidents de Thigzirine dénoncent énergiquement « le recul du maire » par rapport à ses engagements, malgré maintes doléances lancées par une population de quelques 2 500 habitants, révoltés et menaçant d’actions de rue radicalisées, si rien de concret n’est entrepris pour rendre cette piste praticable, avant la prochaine rentrée scolaire. Ces citoyens insistent sur le fait que cette piste est la dernière voie d’accès empruntée par une bonne partie des villageois d’Ath Ivrahim qui ne soit encore aménagée. Ils précisent que cette route en terre battue se transforme en marécage et bourbier infranchissable à la moindre averse de pluie. Pour en savoir plus, à propos de ce litige qui risque de dégénérer dans un proche avenir, nous nous sommes rapprochés des services techniques de l’APC qui nous ont affirmé qu’il y a belle lurette qu’une fiche technique a été élaborée et déposée au niveau de la DUC de Bouira. Une source affirme même, sous le sceau de la confidentialité que le dossier ne bénéficie d’aucune priorité et risque de pourrir dans les tiroirs et que sa prise en charge n’est pas pour demain, d’où la nécessité absolue d’une intervention du wali pour précéder les évènements et prendre pour ainsi dire le taureau par les cornes, vu que les résidents de Thigzirine affichent leur ferme détermination d’aller aussi loin qu’il le faut et ne s’arrêteront qu’une fois cette piste revêtue.
O. S.
