L’attaque de la BDL de Aïn El Hammam qui s’est produite durant la nuit de vendredi à samedi serait l’œuvre de la Katibat En Nour affiliée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).Cette phalange est composée d’une quarantaine d’éléments armés et est conduite par un certain Akli Ouidir, alias Abou Atia. Ce dernier, originaire de Sidi Naâmane et âgé de 32 ans, est activement recherché par les services de sécurité, depuis qu’il a rejoint le maquis en 1995.Depuis qu’il dirige cette phalange, le sinistre Abou Atia a, à son actif, plusieurs actes terroristes dont le plus meurtrier est le guet-apens tendu à une patrouille de policiers à Beni Douala. Lors de cette attaque, perpétrée le 4 juin 2003, neuf policiers furent assassinés.Selon des sources sécuritairs, ce groupe écume les localités de Béni Douala, Boukhalfa, Sidi Ali Bounab, Tirmitine du côté de la forêt de Guergour et Aïn El Hammam.Lors de la tentative de hold-up à la banque de Michelet la Katibet En-Nour avait déployé tous ses éléments terroristes qui se composent de cinq seriates.Son but était, comme rapporté dans notre édition d’hier, de s’emparer du contenu du coffre qui s’élève à 270 millions de centimes et d’assassiner le maximum de policiers et de militaires. Ce sinistre acte renseigne, selon toute vraisemblance, sur la subsistance très difficile dans laquelle se retrouve cette phalange, dès lors qu’elle a tenté par cette attaque de renflouer ses caisses et de s’approvisionner en armes et munitions. Cette hypothèse avancée par des observateurs de la question sécuritaire est confirmée par la manière très impulsive par laquelle fut menée l’opération. Ces mêmes observateurs affirment que le groupe mené par Abou Atia est sérieusement acculé par les forces combinées qui ont réussi à mettre hors d’état de nuire plusieurs de ses éléments. Mais ils ne réfutent pas, par ailleurs, que l’émir d’En-Nour demeure très futé et difficile à repérer.
M.A.T.
