Surprise. L’ex-parti unique, d’habitude omniprésent – même si c’était juste pour entretenir son image de marque – dans l’ensemble des listes ambitionnant de gérer les communes, est, s’agissant du scrutin partiel, hors course dans 03 communes sur les 06 concernées par les élections partielles du 24 novembre.Cela voudra-t-il dire que le parti du FLN n’est pas structuré à Aghbalou, El-Asnam et Saharidj, communes où il n’est pas en lice ? Non, puisque le FLN est l’unique parti à se targuer d’être au moins physiquement présent partout, même dans le village le plus reculé. C’est donc parce que “et la guerre cessa faute de combattants” ? Tout porte à le croire. C’est du moins ce qui semble être le cas à Aghbalou où, nous apprend notre correspondant, le parti de Belkhadem n’aurait pas trouvé preneur pour s’embarquer dans une liste que d’aucuns parmi les sollicités estiment perdante d’avance. De toute façon, le premier responsable du parti que nous n’avons pas réussi à joindre parc que le “mouhafedh n’était pas dans le bureau” (malgré notre insistance) ne nous apprendra pas davantage à propos de l’absence de son parti à El Asnam, Saharidj et Aghbalou.Même si à la tête de sa liste postulant aux commandes de la commune de M’chedellah le FLN a opté pour la jeunesse et la fraîcheur, en la personne de Aoudia Madjid, enseignant de son état et entraîneur du club de football local, force est de souligner que l’ex-parti unique a peu de chances d’être porté par le scrutin à la gestion du quotidien des M’chedelis. Car, la contrée a, depuis le multipartisme, réservé son plébiscite au RCD qui n’ira pas au terme d’un mandat et le FFS qui “y élira domicile” jusqu’à l’avènement des archs.A Ahnif, troisième et dernière commune où le FLN convoite la mairie, le dévolu du parti de Belkhadem est jeté sur un ancien du parti, une figure rodée aux affaires communales, pour avoir été trois fois maire FLN, avant 1989. En effet, Hocine Achour, car c’est de lui qu’il s’agit, a géré par deux fos de suite l’APC de M’chedellah (1975/7985) et une fois la commune d’Ahnif, un mandat qu’il ne mènera pas à terme. Même si la liste FFS n’est pas en lice à Ahnif, il n’en demeure pas moins que pour le FLN c’est encore loin d’être gagné. Ceci dit, il est utile de rappeler que la nature du scrutin du 24 novembre, comme d’ailleurs toutes des consultations communales passées, ne s’encombre pas trop de considérations politiques. Il n’est donc pas impossible que l’UDL (un extraterrestre pour les Asnamis) en lice à El Esnam, l’emporte devant le FFS, pour peu que le profil du candidat soit jugé en mesure de…
T. O. A.