Le maire sur la sellette

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l C’est une assemblée générale extraordinaire réunissant l’exécutif municipal de Bouira qui s’est tenue hier en milieu de journée, avec comme ordre du jour, la destitution du premier magistrat de la commune. Dans la salle, la majorité des élus mais également de simples citoyens venus écouter la très longue liste des griefs retenus à l’encontre du maire. Ainsi, un élu énumérera durant plusieurs minutes, différentes accusations : “La gestion aléatoire de l’APC, les relations électriques entre les agents de l’administration et le maire, l’attitude désobligeante et parfois arrogante de l’édile qui outrepasse ses prérogatives. Le mépris affiché à l’égard des autres élus, comportement douteux, abus de pouvoir, prises de décisions qui engagent l’assemblée communale alors que celle-ci n’a pas été avisée, recrutement d’agent incompétent, mutation des éléments sérieux et actifs, l’exemple du SG qui a préféré quitter son poste plutôt que d’avoir à subir le harcèlement du maire, les travaux lancés en grande pompe et qui sont à l’arrêt, réfection de son logement avec les ouvriers de la commune et les matériaux de constructions. Les bons de commande 138, 139, 140, 141 et 142 peuvent attester des dépenses abusives ; deux poids, deux mesures pour l’établissement des permis de construire, encouragement de construcions illicites, bradage du foncier…” et bien d’autres reproches ont été fait au maire, lors de ce qui ressemble plus à un réquisitoire. Un élu soulignera que “c’est à la locomotive de changer et non ceux qui suivent”. Et récitant le rapport, l’élu dira qu’il dénonce la gestion de l’APC et que c’est une démarche partagée et par les élus et par les travailleurs. A l’heure où nous mettons sous presse, les débats suivent leurs cours. Plus de renseignements dans notre édition de samedi.

Hafidh B.

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