l Protestant contre leurs conditions de vie, plus de 50 représentants du douar Ath Si Saïd se sont regroupés hier encore en milieu de journée devant le siège de l’APC de Béni-Amrane. Bloquant durant une heure l’accès à la mairie, les manifestants réclamaient la poursuite du bitumage d’un tronçon de route de 4 km reliant leur village à l’agglomération voisine de Boukerraï. Les travaux dudit chantier sont à l’arrêt depuis plus de trois mois. Les villageois notamment les enfants scolarisés y sont quotidiennement confrontés au problème de transport. “Cette ligne est rarement desservie à cause du mauvais état des routes”, nous a-t-on expliqué.Une enveloppe budgétaire de 1 600 millions de dinars (1 millions 600 milions) a été prévue il y a une année pour la réparation et l’entretien des infrastructures routières des douars précités.“Sur le terrain, rien n’est encore fait”, se désole-t-on. Presque le 1/4 d’un montant de 400 millions fut dépensé, au début des travaux. Et les responsables locaux affirment, a-t-on rapporté qu’aucun entrepreneur ne se serait engagé à achever la réalisation du projet.Les protestataires qui attendaient hier en milieu d’après-midi, l’arrivée du chef de daïra de Thénia, posent d’autres problèmes. Le manque criant d’eau, l’absence de structures de loisirs, l’aide aux agriculteurs.
Salim Haddou