Juste après le mois de Ramadhan et la fête de l’Aïd, les prix des denrées alimentaires dans la localité d’Aïn Bessem continuent leur déraisonnable flambée, au grand dam des ménagers de cette localité qui peinent à trouver une justification valable à ce nouveau pic. En effet, les prix de beaucoup de légumes et fruits ont connu une augmentation inexpliquée ces derniers jours, laissant les ménages perplexes. Un tour dans le marché hebdomadaire du vendredi, nous donne une image claire des prix pratiqués. L’oignon caracole depuis plusieurs jours déjà à 90 DA le kilogramme. La tomate est cédée quant à elle à 200 DA, les piments et poivrons à 190 DA. Les haricots deviennent des légumes exotiques, ils ne descendent pas la barre des 160 DA. Paradoxalement, le prix de la pomme de terre, qui a connu une augmentation importante ces derniers temps, a baissé pour se vendre dans la fourchette allant de 25 DA à 35DA seulement. Pour les fruits, c’est carrément le feu des prix, les raisins de bonne qualité sont cédés à 170 DA le kilo, les pommes entre 200 et 250 DA et la banane est passée à 140 DA le kilogramme. La sardine, pour ne parler que de cette variété populaire, n’a pas chuté au-dessous des 200 DA, depuis deux mois au moins. Pourtant beaucoup de commerçants s’approvisionnent à Dellys et Zemmouri dans la wilaya de Boumerdès, où les prix sont plus cléments que ceux pratiqués à Aïn Bessem. Ce sont là quelques prix pratiqués par les marchands de légumes, lesquels, pour toute réponse à la question de savoir pourquoi cette flambée des prix répondent à l’unanimité que c’est le marché de gros qui en est la cause. Une réponse plutôt traditionnelle, lorsqu’il s’agit de trouver un bouc émissaire. Concernant les prix déraisonnables de la tomate, il ne s’agit que de pure spéculation, selon l’un de ces commerçants.
Oussama K.

