En marge de l’assemblée générale ordinaire, tenue jeudi dernier, le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, a déversé sa colère en s’en prenant, avec virulence, aux pouvoirs publics et aux responsables à tous les niveaux.
En effet, Hannachi a fustigé aussi bien la wilaya, le ministère de la Jeunesse et des Sports que l’entreprise en charge de la réalisation du nouveau stade de 50 000 places. Abordant le problème des subventions accordées à la JSK, Hannachi dira : « Toutes les wilayas aident le sport, sauf celle de Tizi-Ouzou. Ailleurs, on accorde des subventions colossales aux associations sportives, alors que chez nous, on nous octroi des miettes. La wilaya de Tizi-Ouzou est dépourvue de tout. L’absence d’entreprises créatrices d’emplois a fait que le chômage atteigne les sommets, et ce n’est pas l’ANSEJ qui éradiquera ce phénomène. La wilaya a besoin d’usines et d’entreprises créatrices d’emplois durables. Les pouvoirs publics doivent agir afin d’apporter des solutions à long terme pour la population de la région qui est livrée à elle-même. En ce qui concerne le club, nous n’allons pas nous taire tant qu’on obtienne pas des aides plus consistantes, comme cela se fait dans les autres wilayas du pays ».
Hannachi a également profité de l’occasion pour pointer du doigt l’entreprise en charge de la réalisation du projet du grand stade, sans pour autant la citer nommément. « Le nouveau stade connaît un retard de deux ans. C’est malheureux de voir les travaux d’un projet de cette envergure fonctionner au ralenti. Il faut que les pouvoirs publics réagissent afin de donner un réel essor au développement local ». Revenant sur l’aide d’accompagnement aux clubs par l’état, dans le cadre du lancement du professionnalisme, Hannachi fustigera le ministère de la Jeunesse et des Sports. « le ministère de la Jeunesse et des Sports nous avait promis de nous verser 2,5 milliards de centimes, mais on n’a rien vu arriver. C’est vous dire que les choses n’avancent pas et que les blocages sont à tous les niveaux », a conclu Hannachi son réquisitoire, dépassant largement le domaine sportif.
S. K.

