Les prix ont augmenté de 10%

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Selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les prix des fournitures scolaires ont augmenté de plus de 10%, par rapport à l’année dernière. Après le mois de Ramadhan et les achats de l’Aïd, une autre facture, des plus lourdes, attend les ménages algériens, à savoir les fournitures scolaires, dont les prix crachent le feu cette année. Cela est d&ucirc,; selon l’UGCAA, à la forte demande, constatée cette année à travers tous le territoire national. « Le nombre des enfants scolarisés a évolué par rapport à l’année dernière », a indiqué hier, Elhadj Tahar Boulenour, porte-parole de l’UGCAA. Celui-ci a affirmé que cette hausse se justifie également par « l’augmentation des prix des matières premières sur le marché mondial et l’augmentation du salaire minimum garanti ». Dans ce sillage, le même responsable a tenu à mettre en exergue « la nécessité d’encourager la production nationale dans ce domaine », estimée, selon la même source, entre 15 et 20%. « La production locale est insuffisante par rapport à la demande nationale. La majorité des articles scolaires proviennent de Chine », a-t-il dit, avant d’ajouter que « c’est malheureux que les pays voisins arrivent à fabriquer ces produits, alors que l’Algérie recoure à l’importation de simples articles, à l’instar des stylos, des gommes et des crayons ». Par ailleurs, le même responsable a mis le doigt sur la qualité des fournitures scolaires qui s’est, selon lui, dégradée. « Ces fournitures contrefaites représentent, selon les spécialistes, un véritable danger pour la santé des enfants », a noté notre interlocuteur. En précisant que cette pratiques est encouragée, en premier lieu, par le marché informel, car 50% des fournitures scolaires passent par l’informel, «la qualité de ces produits n’est pas contrôlée sur le marché national. En effet, cela a encouragé davantage la prolifération de ce phénomène », a souligné le même responsable.

Samira Saïdj

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