Un jeune Bouiri enquête sur le net

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Quoique surpris par le changement de “ton” et se disant que c’était un sujet comme un autre, Salem reste, cependant, en ligne. Après avoir saisi le profil pervers du pseudo et le voyant venir, le jeune Bouiri feint l’intéressé. Totalement mis en confiance, le pseudo lui parlera des fillettes dont il exploite sexuellement les corps. Le lendemain de leur rencontre sur le net, le vicelard de Paris envoie à Salem des photos montrant quelque fillettes nues âgées entre 05 et 10 ans dans des positions dignes de pornos. C’est le choc. Un choc que le jeune informaticien partagera avec Dahmane, un de ses amis internautes. Tous deux, ils décident de coincer le malade. Dans un premier temps, et tout en gardant le contact avec le “pseudo”, ils d’adressent, via un moteur de recherche, à l’association Enfants en danger, sise à Paris. L’association les oriente, à son tour, vers le commandant F.G de la direction régionale de la police judiciaire et la brigade de la protection des mineurs de Paris. Tout de suite, avant d’avoir la brigade des mineurs au téléphone, il envoie un message sur le net au commandant : “…je suis un jeune qui passe beaucoup de temps sur le net. je tombe sur un dingue qui m’envoie des photos de fillettes nues qu’ils présentent comme ses cousines. Il m’avouera les attouchements sexuels qu’il fait subir à ces filles de six et onze ans…”. L’officier répond aussitôt : “ Nous avons bien reçu vos deux messages ainsi que les photos. Si vous êtes en France, avez-vous la possibilité de nous contacter par téléphone ou mieux de venir nous voir pour que l’on puisse vous demander un certain nombre de renseignements que vous ne fournissez pas dans vos courriers mais qui pour nous sont fondamentaux dans ce type d’enquête…”Salem transmet son numéro de portable, son adresse, le mot de passe de sa boite électronique et toutes les informations en sa possession. Mais entre temps, lui et son copain Dahmane, mènent leur petite enquête. Ils entrent en contact, via un moteur de recherche, avec différentes écoles de Paris dans l’espoir que leurs interlocuteurs au bout de l’écran identifient les fillettes que représentaient les photos qu’ils leurs envoyaient, après avoir pris le soin de ne garder que les visages. Une démarche que nos deux internautes proposeront d’ailleurs à la brigade des mineurs. L’officier de la brigade des mineurs leur répond, il y a une semaine : “Merci de vos efforts et de votre coopération. Maintenant, nous avons suffisamment d’éléments contre lui pour lui poser quelques questions, les photos qu’il vous a envoyées constituent en elles-même une infraction en France, qui vont lui valoir pas mal d’ennuis… Le type est en cours d’identification…”

B.B

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