L’équation de l’eau potable à Tizi N’Tleta relevant de la daïra de Ouadhias semble insoluble. Même les structures sanitaires ne sont pas épargnées par le problème de la rareté de l’eau potable. Une fois de plus, il est urgent de dénoncer cet état de fait, la polyclinique au chef-lieu est sans eau et le personnel ne sait plus à quelle autorité se plaindre pour disposer de cette commodité au sein de la structure hospitalière : «C’est du jamais vu dans les pays qui se respectent, une polyclinique, où l’eau est rationnée depuis déjà des mois. Le personnel travaille dans des conditions très difficiles : les sanitaires, les couloirs, les salles, c’est partout sale est insalubre. Ce qui engendre davantage les différentes maladies», apprend-on d’une source locale. «La direction de cet établissement a à maintes fois réclamé la disponibilité de l’eau, mais sans résultat, ce que nous considérons comme une dérive de la part de l’antenne locale de l’ADE, puisque cette dernière est la première responsable de ce volet au niveau local», ajoute-t-on. Tout en soulignant que le problème n’est pas nouveau dans la polyclinique de Tizi N’Tleta. Selon la même source, la panne sèche qui frappe la polyclinique, est causée par le piratage de certaines personnes. «L’eau arrive au compte-gouttes, car la conduite a été piratée de partout, ce qui empêche son arrivée à la structure en quantité suffisante». Il convient de noter que la qualité des soins dépend du respect des règles d’hygiène et de la propreté du personnel, cela n’est pas évident dans cette conjoncture. Le personnel lance à cet effet, un SOS aux services de l’ADE locale, aux autorités locales de la commune et de daïra de se pencher sérieusement sur ces doléances non réglées à ce jour. Par ailleurs, il est utile de rappeler que les habitants des 30 logements, à quelques mètres seulement de la polyclinique, crient leur ras-le-bol à cause de la même raison, l’absence de l’eau depuis déjà des semaines, ils menacent de recourir à la rue dans les jours à venir.
B. K.