Les pistes qui mènent vers les villages : Targouste, Aït Daoud, Ihemachen et Aït Hamadouche, distants d’approximativement 15 bornes du chef-lieu communal, sont dans un état des plus lamentables. Le dernier revêtement des dites pistes remonte à 2008 et en ces 4 ans, leur état est plus que dégradé. Le problème majeur est que les normes de travail n’ont pas été respectées lors de ces derniers travaux. « Au lieu de faire une couche plus au moins épaisse en BB, l’entreprise réalisatrice n’a pas respecté les normes exigées. Je qualifie cet état de fait même de « vol». Le BB ne dépasse pas un centimètre d’épaisseur», dira Karim un habitant du village Targouste, cadre dans une entreprise. Notre interlocuteur ajoutera : « Il n’a fallu qu’un seul hiver, pour que ces chemins reviennent à leur état catastrophique initial, et le soi-disant goudron a été complètement décollé ce qui a créé des trous tout au long de ces pistes qui mènent vers nos villages ». Il est à signaler également que les routes en question sont dépourvues de canalisations d’évacuation des eaux pluviales, ce qui engendre parfois les glissements de terrain dans des endroits différents. À quelque 100 mètres du village Targouste, un grand arbre presque complètement déraciné aux abords de la route, constitue un réel danger pour les usagers. L’arbre appartient à un habitant d’un village voisin qui refuse qu’on l’enlève de là et menace toute personne qui s’en approcherait. Faut-il donc qu’un drame se produise pour qu’enfin les autorités interviennent ?
Y. Saou