Les citoyens de trois villages devant le siège de la daïra

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«Nous ne pouvons plus supporter davantage ces pénuries d’eau ! », scandaient les habitants des villages Hidoussa, Aït Maâmar et Sidi lSmaïl, relevant de la commune de Tadmaït devant le siège de la daïra de Draâ Ben Khedda, dans la matinée d’hier dimanche 02 Septembre. Ils étaient des dizaines à s’être rassemblés devant le siège de la daïra de Draâ Ben Khedda pour crier leur ras-le-bol quant aux récurrentes et agaçantes pénuries d’eau potable. Ils ne pouvaient plus contenir leur colère : « Toute patience a des limites », nous lança un jeune, exaspéré. Le désarroi de ces villageois a pour cause les fréquentes et continuelles pénuries d’eau : « Nous n’avons pas d’eau depuis deux ans ! », criait un citoyen de Hidoussa. Cette partie de la commune de Tadmaït qui se chevauche avec celle de Draâ Blen Khedda était alimentée par l’ancienne chaîne, allant d’ Ighil Azegagh (Draâ Ben Khedda) vers Tizi-Gheniff. « En 1990, il n’y avait aucune pénurie. En 2012, avec tous les nouveaux moyens de la technologie, l’eau a disparu de nos robinets !», avance un citoyen de Maâmar. Le problème se situe sur un tronçon de 3 à 4 km au niveau d’ Ouarzeddine (Tadmaït). Cette canalisation a été détériorée par des engins puis fut mal réparée si bien que des fuites incessantes s’en échappaient. « L’ADE n’a rien trouvé de mieux que de fermer carrément les vannes, au lieu de procéder à de sérieuses réparations ! », ajoute un intervenant du village Hidoussa. Vers 13 h, le chef de daïra a reçu une délégation de ces villageois et s’est entretenu avec eux durant près d’une heure. Deux décisions ont été prises : d’abord, la réparation, à partir de la semaine prochaine de la conduite vétuste, puis les travaux se prolongeront sur toute la distance, à partir du château de Sidi Ali Bounab, (Ouarzeddine). Un délai de deux mois a été donné à l’entreprise pour achever les travaux. La délégation est ressortie avec un PV de réunion signé par les trois parties : délégués des villages, chef de daïra et ADE. Le document a été exigé par la délégation, car la confiance a été rompue entre l’administration et ses administrés.

Arous Touil

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