Comment… taire ?

Partager

Par M. O. Benmokhtar

La prochaine rentrée scolaire ne s’annonce pas de tout repos en Kabylie, où le problème de manque d’infrastructures d’accueil est toujours de mise. C’est le cas du techincum de Boghni où l’on risque de se retrouver à 40 élèves par classe. Du côté de Timizart aussi, toujours dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le problème de la surcharge des classes est sensiblement ressenti au niveaudu seul lycée accueillant les élèves de 35 villages composant la commune. Ce ne sont là que deux exemples, mais la situation est la même dans plusieurs autres localités. C’est dire que l’amélioration tant attendue en matière de condition de scolarité n’est pas encore acquise. Il est vrai que des efforts ont été fournis dans le domaine, mais on est encore loin de l’idéal. Un idéal qui risque, à vrai dire, de ne jamais être atteint, à cause de ce qu’on peut qualifier de laisser aller de certains responsables. Sinon comment expliquer que le CEM d’Ath Yekhlef, dans la wilaya de Bouira, fonctionne alors qu’il n’est qu’à moitié achevé presque deux ans après sa livraison. Ce collège est donc toujours en chantier, au grand dam des écoliers qui sont ainsi exposés à des dangers permanents. A Tizi Ghennif, c’est tout un autre problème qui se pose. Il s’agit d’une fabrique de parpaings que les parents et les enseignants voudraient voir fermée, lui reprochant de gêner le bon déroulement des cours. Des démarches ont été entreprises afin de faire cesser son activité mais l’usine continue sa production au grand dam des familles d’élèves qui menacent d’ailleurs de boycotter la rentrée scolaire. En fait, dans cette « affaire », il y a anguille sous roche. L’APC estime qu’elle n’a donné aucune autorisation d’exploitation, alors que le propriétaire, lui, déclare qu’il travaille dans les règles de la loi. Un conflit qui ne dit pas son nom et dont seuls les écoliers sont les victimes.

M.O.B

Partager