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En léthargie depuis…9 ans !

Le centre culturel d’Aït R’zine, érigé au centre de Guendouze, chef-lieu de la commune, est à l’abandon. De l’usure naturelle à la dégradation criminelle, ce temple, l’un des rares projets dédiés à la culture au niveau de cette circonscription déshéritée, est depuis son achèvement, un lieu fantôme, au grand dam de la masse juvénile livrée à l’oisiveté et au spleen. « Pourtant, l’infrastructure a été livrée depuis neuf longues années, mais rien n’a été fait à ce jour pour la doter de l’équipement nécessaire à son fonctionnement », déplore un élu local. D’après note interlocuteur, le même sort est réservé à d’autres équipements publics dédiés à la frange juvénile, à l’image de quatre salles d’activités, construites dans le cadre des projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI). Ces infrastructures, nous indique-t-on, sont situées au niveau des villages Aourir, Tighilt Bouchekfa, Ouizrane et Taourirt Ouabla. « Cela ne rime à rien de réaliser des projets à coups de milliards pour les livrer par la suite à la patine du temps, tandis que la masse juvénile, qui devrait en tirer profit, est exposée à tous les fléaux sociaux », déplore un citoyen du village Ouizrane.

N. M.

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