Le bureau fédéral du Front des Forces Socialistes (FFS) a procédé hier samedi, à l’élection de la Commission Administrative de Section (CAS) de Bouira. Ainsi, plusieurs cadres locaux du plus vieux parti d’opposition en Algérie se sont donné rendez-vous au niveau de l’annexe de la maison de jeunes Mouloud Mammeri de Bouira.
Lors de ce congrès, les militants présents ont soulevé de nombreux points, relatifs notamment à la prochaine élection municipale qui se tiendra le 29 novembre prochain. M. Bechlaoui, secrétaire du parti au niveau de la wilaya, a indiqué que « le FFS est en train de préparer une stratégie à long terme. On a besoin de tous nos militants afin de faire de notre formation, la première force politique du pays ». Et d’ajouter : « Pour cela, on a besoin de militants convaincus, qui s’engagent, corps et âme, pour notre cause commune ». Il est à souligner que 24 sections communales ont déjà été installées, en plus des 14 autres autorisées précédemment. Ces chiffres portent à 38 le nombre des sections communales déjà installées, sur les 45 que compte la wilaya. Cependant le « mystère » plane sur les sept (07) municipalités restantes. M. Saïd Deradj, fédéral du parti à Bouira, s’est contenté de mettre en lumière « le déploiement en force » de sa formation, à travers les 38 communes, en éludant habilement les sept autres. « On est en phase de restructuration », a-t-il confié. Pour sa part, M. Daouane Abdelkader, membre du Conseil Administratif Fédéral (CAF), s’en est pris ouvertement à ceux qu’il a qualifié « d’opportunistes de la politique. » « Le FFS est un parti qui a une histoire, il est né dans la douleur. De ce fait, il n’a pas besoin de parasites et autres opportunistes et militants de la dernière heure. Celui qui partage nos valeurs et nos convictions est le bienvenue, sinon, qu’il reste chez-lui », a-t-il clamé devant la cinquantaine de militants présents. Répondant à une question relative à la récente annonce du « frère ennemi », à savoir le RCD, de participer aux prochaines municipales, M. Deradj, a exprimé son « indifférence » à ce sujet. « Pour nous, c’est un non-évènement. Chacun est libre de ses positions et en assumera seul les conséquences ». Et de conclure, en insistant sur le fait que « le FFS est un parti qui a, de tout temps, fait preuve de maturité et de responsabilité vis-à-vis de ses militants ». A noter, enfin, que c’est Mme Aït Ourarchid Souhila qui a été élue à la tête de la CAS de Bouira.
Ramdane B.

