Selon le maire, deux cent quatre-vingt-cinq logements, qui serviront à reloger les familles habitant dans ces bidonvilles, sont en cours de réalisation.
«Nous avons trois cités à éradiquer. Il s’agit de la cité dite HLM, de la cité de la gendarmerie et de celle du stade. Ce sont de véritables plaies », nous a répondu le maire de Tizi-Gheniff, auquel nous avons demandé si le programme de la résorption de l’habitat précaire était lancé. Dans le même ordre d’idées, et selon le maire, deux cent quatre-vingt-cinq logements, qui serviront à reloger les familles habitant dans ces bidonvilles, sont en cours de réalisation. « Il y a plusieurs sites et le taux d’avancement varie d’un programme à un autre. Mais une chose est sûre: d’ici quelques mois, toutes ces cités seront rasées », nous a-t-il ajouté. Une autre cité où ont été recasées les familles expulsées d’Alger au début des années 80, à Adila, à quelques cinq kilomètres de la sortie de Tizi-Gheniff sur la route d’Alger, constitue un autre problème. Le maire nous a confié que les habitants de cette cité ont deux options: ils peuvent construire sur le site en bénéficiant de l’aide de l’Etat (soixante-dix millions de centimes) ou s’ils préfèrent, ils seront relogés dans le programme des logements sociaux. Pour le premier responsable de cette municipalité la crise du logement est en voie d’être réglée, avec des projets déjà lancés et d’autres inscrits, tel celui des six cents logements sociaux locatifs pour lesquels des assiettes foncières ont déjà été choisies. N’oublions pas de souligner, que la liste des bénéficiaires de l’aide dans le cadre de l’habitat rural a été affichée au début de ce mois. Plus de six cents demandeurs vont recevoir bientôt cette aide pour lancer leurs logements dans leurs villages respectifs. Avant de clore ce constat sur l’état des programmes de logements, il y a lieu de rappeler que le problème des logements squattés n’est pas encore réglé. Pourtant, on a entendu maintes fois les autorités dire que le règlement de cette situation, qui n’a que trop duré était imminent.
Amar Ouramdane