Le wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami, a procédé hier, premier jour de la rentrée scolaire, à l’inauguration d’une annexe du CEM Naciria, implantée au niveau du site Sidi Ali Lebhar et à la visite de l’un des établissements scolaires de la commune de Béjaïa, le lycée Chouhada Anani. Hormis encore une école primaire au niveau de la commune de Tazmalt, c’est la seule structure scolaire qui a été réceptionnée au cours de cette année. Le problème de la surcharge des classes persiste, il ne s’est même jamais posé avec autant d’acuité que cette année, notamment au niveau des lycées. Le passage au palier secondaire de deux vagues de lycéens, issues de l’ancien programme scolaire et du nouveau, n’a fait qu’accentuer la surcharge qui était déjà problématique. Le Lycée Anani qui a fait l’objet de la visite du wali, hier, compte une moyenne de 40 élèves par classe, selon son directeur M.Bahloul. Malgré les propos rassurants des responsables du secteur à Béjaïa, les syndicats, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux même craignent une année scolaire « agitée ». Ce n’est que dernièrement, après une pression exercée par des citoyens de plusieurs régions de la wilaya souffrant de manque en infrastructures scolaires, que le premier responsable de la wilaya a lancé les projets de réalisation de trois lycées dans les communes d’Adekkar, de Timezrit et d’Akbou. La surcharge des classes n’est pas le seul problème à déplorer. Hier, les adjoints de l’éducation ont marqué cette première journée de la rentrée par une journée de grève nationale et un imposant rassemblement devant le siège de l’académie. Les adjoints d’éducation réclament, entre autres, la révision de leur statut particulier.
M.H.Khodja
