Les infrastructures sportives font défaut

Partager

l C’est avec acuité que le problème d’infrastructures sportives se pose à Yakouren. Mis à part le seul stade communal qui ne répond pas aux normes exigées d’un stade de football (étant dégradé), aucune autre infrastructure n’y a été réalisée ses dernières années. Réduite en décombres après les intempéries de l’hiver dernier, l’unique salle d’arts martiaux a été effacée de la carte géographique de la région. A défaut, les athlètes sont obligés d’aller vers Azazga pour pratiquer leurs disciplines sportives favorites. “Je me déplace quatre fois par semaine vers Azazga. Des fois, je suis obligé de renoncer à des séances d’entraînements, car je n’ai pas le temps de faire les déplacements”, a déclaré un jeune athlète. Face à une telle situation, les jeunes de la région n’ont que leurs proches pour s’équiper du matériel sportif. Le tournoi de football qui a été organisé, l’été dernier, a été financé grâce à leurs cotisations. Certes, l’initiative prise par le ministre de la Solidarité, d’équiper le club sportif de tennis de table (YAK) Yakouren athlétique club, d’une table de tennis et d’un fourgon pour assurer le transport des adhérents, est à saluer. Mais elle en reste insuffisante vu le nombre important de sections sportives qui n’ont rien reçu jusqu’à présent. Il est aussi utile de rappeler que cette région est fameuse pour sa forêt et son climat exceptionnel, qui attirent de plus en plus de sportifs et de clubs de football de première division, d’ailleurs, le club phare de la Kabylie, à savoir la JSK, se rend chaque année à Yakouren pour préparer le championnat. Malheureusement, les infrastructures d’accueils demeurent insuffisantes. Une question se pose : le moment n’est-il pas venu pour construire un complexe sportif ? Celui-ci va non seulement réserver un bon accueil aux élites des clubs mais aussi contribuer au développement économique et touristique de la région.

Hacène Aouidad

Partager