La rentrée scolaire au CEM Louna Mohamed de Tamdikt de la commune de M’Kira a eu lieu, avant-hier, sans les élèves admis en première année moyenne.
Pour cause, ce collège d’enseignement moyen, réalisé au début des années 90 en préfabriqué subit une rénovation en dur. Et c’est sur le site lui même que le projet de type base 5 a été lancé. «C’est un chantier », nous a appris un enseignant. Effectivement, la partie basse, démolie à la fin du mois de juillet par l’entreprise détentrice du projet est au stade des travaux de base. Actuellement, les semelles filantes sont lancées en attendant la réalisation du mur de soutènement de huit mètres. D’ailleurs, si ces premières opérations ne sont pas achevées avant le début de l’hiver, la cour et les salles de cours restantes risqueront de s’écrouler et perturber la scolarité des élèves. Concernant le nombre de divisions maintenues sur place, il s’élève à dix groupes pédagogiques (2°AM, 3°AM, 4°AM) : cinq divisions étudient dans les locaux de l’établissement et cinq autres dans une école primaire voisine. Il faut dire que ce CEM fonctionne sans les premières années moyennes. Les cent vingt-trois élèves ont été affectés aux CEM de Tizi-Gheniff( base 5 et Saîd Boubeghla), ce qui a, inéluctablement causé des surcharges dans ces établissements. Même si ces élèves bénéficient de repas dans les cantines des deux établissements, les parents souhaitent que l’APC de M’Kira mette à leur disposition un transport scolaire. « Certains de nos enfants se déplacent à plus de vingt kilomètres », nous a déclaré un parent d’élève qui accompagnait son fils le jour de la rentrée scolaire.
Amar Ouramdane