Par M. O. Benmokhtar
L’hécatombe continue sur les routes, en dépit des mesures répressives prises par les services de sécurité dans les différentes wilayas du pays. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, rien que pour le mois d’août dernier, 30 accidents ont été enregistrés. A Bouira, la sûreté de wilaya fait état de 15 accidents de circulation durant la même période. Il y a à peine quelques jours, au niveau de ce que la population locale, à Kherrata, dénomme communément «le tunnel de la mort», il y a eu 4 morts, dans la wilaya de Béjaïa. Les services de sécurité sont pourtant à cheval, pour ainsi dire, dans la lutte contre ce phénomène de terrorisme routier. Selon les mêmes bilans dressés, respectivement, par la sureté de wilaya de Tizi-Ouzou et son homologue de Bouira, 102 permis de conduire ont été retirés à Tizi Ouzou et 100 à Bouira. Hélas, toutes ces mesures se sont avérées insuffisantes, puisque la violence routière fait encore, et toujours, des victimes. D’autres paramètres doivent contribuer à la sécurisation de nos routes, à commencer par des campagnes de sensibilisation. Certains vont même jusqu’à dire, en fait, que les services de sécurité doivent aller très loin contre certains chauffards et opter pour retrait définitif de permis de conduire. Il est vrai, en effet, que ce ne sont pas que certains chauffards qui sèment la mort sur les routes. En tous cas, il est confirmé par des spécialistes que c’est l’erreur humaine qui est derrière cette hécatombe qui endeuille des familles entières, chaque jour, en Kabylie, mais aussi dans d’autres régions du pays. L’état déplorable des routes, qui laisse à désirer, est également pour quelque chose dans cette situation qui n’a que trop duré. Les consciences sont plus que jamais interpellées pour mettre un terme à la catastrophe qui ne semble pas prête de s’arrêter, pourtant…
M.O.B
