Réhabilitation des salles de soins

Partager

La direction de la santé publique a enfin décidé de réhabiliter les salles de soins de la commune de Tirmitine.

En effet, sur les 5 unités de soins que compte la municipalité 3 bénéficieront de travaux de réhabilitation pour une enveloppe financière de 8 millions de dinars. Les unités de soins du chef-lieu communal, du village de Tirmitine et du village de Zerouda feront désormais peau neuve. Le maire de Tirmitine que nous avons rencontré déclarera : « En effet la DSP a prévu 8 millions de dinars pour la réhabilitation du centre de santé du chef-lieu, des deux unités de soins de Tirmitine et de Zerouda. Il est question de travaux d’étanchéité de peinture et d’autres petites opérations destinées à relooker ses établissements de la santé publique ». Rappelons que la commune de Tirmitine ne dispose que de 5 unités de soins pour une trentaine de villages et hameaux. Les autorités locales ont, à maintes reprises, demandé la transformation du centre de santé du chef-lieu en polyclinique, mais rien n’est fait à ce jour. Cette infrastructure continue de fonctionner comme un simple centre de santé. L’absence de laboratoire, de service des urgences, d’ambulance et de maternité pénalise les citoyens qui doivent, pour une simple radiologie ou de simples analyses médicales, se rendre au chef-lieu de daïra ou de wilaya. Signalons que le laboratoire de radiologie est installé mais il ne fonctionne pas. Concernant les besoins de la commune dans ce domaine précis, le P/APC dira : « Il nous faut une polyclinique au chef-lieu et deux autres unités de soins pour les villages : Ourti Bouakache, Tadert Tamouqrant, Tighilt Ntrahi, Bouarous et Harouka et pour les villages : Abarane, Teachache et la zone d’extension. Il nous faut également un centre de santé pour Ménacera ». Il convient de signaler que les unités de soins de la commune de Tirmitine se contentent de prodiguer des soins de bases comme le changement des pansements et les injections. Quant au soin gratuits et de proximité une politique chère à nos gouvernants, les Tirmitinois n’y ont toujours pas droit.

H. T.

Partager