Les travailleurs des communes comptent maintenir la pression sur les pouvoirs publics, notamment leur tutelle, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et celui du Travail et de la Sécurité Sociale.
En effet, dans un communiqué appel, daté du 09.09.2012, la Fédération Nationale du Secteur des Communes, affiliée au SNAPAP, a lancé un appel à l’ensemble des travailleurs des communes pour une grève nationale et à des rassemblements devant les sièges des 48 wilayas pour aujourd’hui, dimanche 16 septembre. Cette décision a été prise lors de la réunion des membres du bureau de la FNSC, qui a eu lieu dimanche dernier, après que le conseil eut fait l’évaluation de la grève nationale de 08 jours qui s’est étalée du 04 au 11 septembre derniers, soulignant « sa satisfaction suite à la grande mobilisation des travailleurs et saluant la lucidité de ces derniers, ainsi que son attachement à la continuation de la protestation jusqu’à satisfaction de l’ensemble des 15 points de la plateforme de revendications ». La fédération a tenu « à dénoncer les pratiques non justifiées des autorités sur les syndicalistes et les travailleurs, les restrictions des libertés syndicales et à rappeler la légitimité de leur droit de grève et d’adhésion aux syndicats autonomes ». La fédération des communaux a noté « l’absence de réaction de la part du ministre de l’Intérieur aux revendications exprimées par les travailleurs par de différentes actions de protestations depuis mars 2010 à nos jours, qualifiant ce mutisme de fuite en avant ». La fédération des travailleurs des communes, dans ledit communiqué rappelle les 15 revendications : Le respect des libertés syndicales et droit de grève, révision et unification des statuts des travailleurs des communes, révision du régime indemnitaire, intégration de tous les vacataires et contractuels en poste, l‘implication du partenaire social dans la gestion de la carrière des travailleurs, associer l’ensemble des syndicats à l’élaboration du code de travail dont les travaux sont encore en chantier, abrogation de l’article 87 bis de la loi 11/90, l’augmentation du point indiciaire à 100%, relèvement de la prime de femme au foyer à 8000 DA, relèvement des allocations familiales à 2000 DA par enfant à charge sans aucune condition, revoir le mode de gestion du fonds national des péréquations des œuvres sociales (FNPOS), maintien du départ en retraite sans condition d’âge, réintégration de tous les syndicalistes licenciés ou suspendus arbitrairement dans leurs postes de travail, réhabilitation et généralisation de la médecine de travail et création d’un centre médical propre aux communaux, application des primes et indemnités aux agents de l’état civil (prime de guichet et délégation de signatures). A signaler qu’en sus de la journée de grève et des rassemblements au niveau des chefs-lieux de wilayas, qui coïncide avec l’ouverture de l’opération de révision des listes électorales, une autre action d’une grève de 08 jours, à compter du 25 Septembre suivie d’un sit-in devant le palais du gouvernement, a été décidée,et le préavis sera déposé auprès des autorités au plus tard le 17 de ce mois, soit huit jours avant l’action, comme le stipule la réglementation, avance t-on.
B. R.

