«Nous avons un problème de conduites. Elles sont vétustes et éclatent à chaque alimentation, laissant des quantités énormes d’eau s’échapper dans les rues et dans la nature», nous a déclaré le maire.
Toutefois, la région a bénéficié d’un réservoir de 500 mètres cubes au niveau de Tiâchache, avant la réfection des canalisations. «Pour que la distribution d‘eau soit rationnelle, il faut que notre commune ait au moins une agence d’ADE», a affirmé le maire.
A Djebahia, plus précisément à la station de pompage, il faudrait en effet que des compteurs soient installés. Actuellement, l’eau pompée chaque jour est estimée à près de quatorze mille mètres cubes, mais la quantité qui arrive chez le consommateur est bien en deçà, en raison de toutes ces fuites signalées ici et là.
«Nous avons également constaté que même s’il y avait une agence des eaux, elle n’aurait pas les moyens d’intervenir. Je propose donc de doter les APC de régie des eaux», a conclu notre interlocuteur. Plusieurs villageois, à titre d’exemple ceux du versant d’Ath Itchir, nous ont appris que leurs villages n’étaient pas alimentés de manière régulière : «L’eau ne coule de nos robinets que très rarement et de manière sporadique. Certains de nos villages n’ont pas de réseaux de distribution fiables », nous a dit le président d’un des comités de cette grappe de villages. Mais ce qu’il y a lieu de souligner surtout, ce sont ces fuites interminables au centre-ville.
«Il y a des fuites qui laissent échapper des quantités d’eau qui pourraient alimenter un village de plus de mille habitants», a enchaîné le même interlocuteur. L’eau pompée à partir du barrage de Koudiat Acerdoune suffirait pour tout le versant Sud de la wilaya, si et seulement si les canalisations étaient refaites et si les infrastructures hydrauliques étaient renforcées.
A. O.