Face à l’absence de civisme des uns et le non respect des normes d’hygiène des autres, la ville de Tazmalt, appelée jadis « mère des villages », pour la sagesse de ses habitants et le bon exemple qu’ils ont toujours donné offre malheureusement de nos jours, une image hideuse par toutes ces saletés et ces ordures qui emplissent le long des rues, l’entrée des immeubles, des magasins ainsi que les alentours des établissements scolaires et de soins de proximité. La grève des communaux a encore accentué cette désolante image qu’offre la ville de Tazmalt qui, à défaut d’espaces verts pour un cadre de vie agréable, les citoyens se retrouvent face à des étendues d’ordures avec toutes les odeurs qu’elles dégagent ainsi que les risques de maladies, en particulier celles qui pourraient atteindre les enfants qui fréquentent ces lieux en l’absence d’aires de jeux. Cette situation alarmante n’a pas épargné les espaces publics et les abris bus, transformés en décharges et en lieu de consommation d’alcool et de rendez-vous de délinquants, d’où une menace sérieuse pour les voyageurs et les élèves des différents établissements scolaires, qui se ruent en fin de journée pour attendre l’arrivée d’un fourgon de transport et rentrer chez eux. Ce phénomène, qui n’est pas nouveau à Tazmalt, en particulier au niveau de l’arrêt desservant Ath Mlikeche et Ikharvane, un site qui a toujours été le théâtre d’agressions physiques sur les usagers, sans qu’on ait songé à le sécuriser au moins aux heures de pointe. Face à cette situation et à la dégradation de l’environnement, les citoyens se contentent de ronger leur mal en patience, en attendant des jours meilleurs.
Lahlou Achiou
