Site icon La Dépêche de Kabylie

Partiellement suivie

La grève de trois jours, à laquelle a appelé le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), a été partiellement suivie. En effet, le taux de participation est estimé à 57% à l’échelle nationale.

«Il y a des wilayas qui ont enregistré des taux très élevés, à l’instar de Ain Témouchent et Skikda, où la participation est estimée à 90%, suivies d’Adrar et de Béjaïa avec 70% », a affirmé hier, Ali Bahari, le secrétaire générale du SNCCOPEN, tout en appelant le gouvernement à réviser les textes de loi concernant cette catégorie de fonctionnaires, à savoir le statut particulier et les augmentations de 25%, décidées par le gouvernement précédant. « Il est impossible d’accepter les augmentations de salaires par le pourcentage, car cela va approfondir la différence entre les travailleurs du secteur, ceux qui ont des salaires plus élevés et les corps communs, dont la plupart touchent entre 13.000 DA et 27.000 DA », a indiqué le même responsable, avant d’ajouter : « On n’a pas de problème avec la tutelle, on demande juste au gouvernement de réviser les textes de loi ». Interrogé sur les lettres qui ont été adressées au Conseil de l’Etat ainsi qu’au Président de la République, le SG du SNCCOPEN dira qu’«aucune suite n’a été accordée à ces demandes ». Face à cet état de fait, les corps communs menacent de radicaliser leur mouvement de protestation si le gouvernement ne trouve de solutions à leurs doléances, « on compte observer des sit-in au niveau des sièges des wilayas et d’organiser un grand rassemblement devant le siège du gouvernement », a assuré M. Bahari. Parmi les revendications du SNCCOPEN figurent « l’intégration de tous les corps communs et ouvriers professionnels dans le secteur de l’éducation, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire signé par le Conseil des ministres le 7 février 2012 dans le cadre la loi de finance complémentaire et la révision des salaires de base de cette catégorie ». Le syndicat plaide également pour la généralisation de la prime de rendement pour tous les travailleurs ainsi que l’abrogation de l’article 87 du code du travail.

Samira Saïdj

Quitter la version mobile