Après le mouvement de protestation du 22 août dernier, initié par la coordination des comités des villages du grand Kerouane, hier matin, les citoyens se sont scindés cette fois en trois groupes, pour mener trois actions à savoir la fermeture de la mairie, de la daïra et de la subdivision de l’hydraulique. « Depuis le 22 août dernier, rien n’a été fait. Tous les constats faits sur les projets à lancer ou à inscrire ne sont qu’un leurre », nous dira un représentant du village accosté devant le siège de la daïra. « Notre village a bénéficié de trois kilomètres d’assainissement, et l’entreprise a été désignée. Après la contestation du 22 août, le chef de daïra de Tizi-Gheniff, qui a mené les négociations avec nous, a appelé l’entreprise. Il y a eu un déplacement sur les lieux en présence de l’entrepreneur qui a promis de commencer les travaux, mais depuis, aucune suite. « , ajoutera un deuxième intervenant. Pour l’eau potable, c’est le même constat. « Nous ne recevons de l’eau qu’une fois par semaine et ce, deux à trois heures seulement. Ils nous ont dit aussi que le projet du bitumage de la route qui dessert le village sur huit kilomètres sera inscrit en urgence mais rien n’a été fait encore ».
Amar Ouramdane
