Des citoyens de Béni Ksila ferment le boulevard de la liberté

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Le collège d’enseignement moyen, transformé en annexe de lycée à Béni Ksila, n’est pas encore opérationnel, malgré les promesses des autorités compétentes. Cela n’a pas laissé indifférents les citoyens de cette localité qui l’ont fait savoir par la voie de la contestation. Après avoir fermé avant-hier, la route nationale n° 24, reliant Béjaïa à Tizi-Ouzou, les habitants de Béni Ksila sont revenus à la charge, hier, en fermant à la circulation le boulevard de la liberté de la ville de Béjaïa, juste à proximité du siège de la wilaya. Ce lieu n’a pas été choisi fortuitement, et d’ailleurs, dès leur arrivée, les contestataires ont demandé une audience au wali. « On nous a dit que le wali était sorti pour inspecter un chantier, mais nous ne partirons pas. Nous attendrons son retour même si ça doit durer», dira l’un des protestataires. Ces citoyens mécontents entendent, par ces actions, forcer la main aux autorités pour qu’elles procèdent à l’ouverture de cette annexe de lycée, car il semblerait, selon leurs dires, que le chef de daïra aurait donné son accord à certains habitants de Djebla, autre localité de la commune, qui ont réclamé la transformation du centre de formation professionnelle de leur hameau, en annexe de lycée, et ce en remplacement du site du collège de Béni Ksila, prévu initialement. L’ouverture d’une annexe de lycée dans cette commune dépendra-t-elle du rapport de force entre les deux localités ? Il est utile de souligner que la fermeture de la route de la liberté a engendré des bouchons énormes aux alentours du siège de la wilaya et dans plusieurs artères du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, qui a suffoqué durant presque toute la journée.

A. Gana

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