«Certains présidents ont harcelé mes joueurs»

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Revenant sur les raisons de l’élimination de son équipe en phase de poules de la Ligue des Champions d’Afrique, le président de l’ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, a estimé que plusieurs raisons étaient derrière cet échec. Cependant, il n’a pas mâché ses mots pour tirer à boulets rouges sur certains présidents qui ont, selon lui, « harcelé mes joueurs tout en sachant le besoin de mon équipe pour leurs services ». Intervenant, avant-hier soir, dans l’émission « bicouli woud » de notre confrère Mustapha Bouifer de la chaîne une de la radio nationale, le président de l’ASO est revenu sur les raisons de l’élimination de son équipe en Champions League. Contrairement aux autres présidents qui soulèvent, à chaque fois, les problèmes financiers pour justifier les échecs, le président Chélifien estime que ce n’est pas ce paramètre qui a éliminé son équipe. « Ce n’est pas un problème d’argent qui a éliminé mon équipe de la Champions League. Nous sommes habitués à gérer le club en fonction de nos moyens. Il y a d’autres raisons, notamment la période du déroulement de ce tour, qui n’arrange pas nos affaires vu que notre championnat n’a pas encore débuté. De plus, on n’a pas réussi à recruter les éléments qu’on voulait et qui pouvaient nous aider dans cette compétition », a-t-il dit avant de s’attaquer à certains présidents, sans les nommer. « Nous étions dans le besoin de garder nos cadres en prévision de cette phase des poules, cependant, certains présidents ont ciblé et harcelé mes joueurs, bien qu’ils savaient qu’on avait besoin d’eux. Tous ce que je peux vous dire, c’est que ce geste est inacceptable. Que Dieu leur pardonne pour ces pratiques qui n’aident pas le développement du football algérien ».

«Je ne regrette pas d’avoir limogé Saadi »

Questionné quant aux regrets qu’il pourrait avoir après le limogeage de Nouredine Saadi de la barre technique de l’ASOC, vu que ce dernier était derrière la qualification de l’équipe à cette phase de poules, Medouar n’est pas allé par quatre chemins pour répondre par la négative. « Je ne regrette jamais ce genre de décisions. Si j’avais jugé qu’il serait encore utile à l’équipe, je l’aurai gardé. Je suis un président qui aime la stabilité et d’ailleurs, je n’ai jamais limogé un entraineur en milieu de saison, quelque soient les conditions. Je suis depuis plusieurs saisons à la tête de l’ASO et j’ai assez d’expérience pour prendre les décisions qu’il faut. Soyez sûr que je ne lésinerai jamais sur les efforts pour que le club reste au sommet afin de satisfaire tous ses amoureux ».

M. L.

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