Des manifestants arrêtés puis relâchés

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La commune de Makouda a vécu, dans la soirée d’avant-hier, des affrontements qui ont opposé des citoyens de cette localité aux forces de l’ordre, au lendemain du saccage par des manifestants de la nouvelle brigade de gendarmerie de la localité de Mizrana. Tout a commencé dans l’après-midi de dimanche dernier, lorsque des dizaines de citoyens des villages de Mizrana, et d’autres communes limitrophes telles que Makouda, ont attaqué la brigade de gendarmerie nationale réalisée récemment au niveau du lieudit la « Crète ». La nouvelle bâtisse, qui devait être réceptionnée le 1er novembre prochain, a, ainsi, été saccagée et incendiée par les manifestants. Les citoyens ont justifié cet acte, par le fait que la localité souffre de plusieurs manques et qu’« au lieu de réaliser une brigade à coup de milliards, les autorités devaient investir ces sommes dans la réalisation de certaines infrastructures dont la population a besoin».Par ailleurs, les affrontements entre manifestants et services de sécurité ont repris de plus belle, dans la nuit d’avant-hier, dimanche, lorsque de jeunes manifestants, venus de Mizrana et de Makouda, ont recommencé à s’en prendre à la brigade, voulant, vraisemblablement détruire ce qu’il en restait. Ce qui a obligé les forces de sécurité à appeler du renfort. Quatre manifestants, issus de la commune de Makouda, ont été arrêtés, selon des sources locales, par les services de sécurité qui les ont emmenés à la brigade de police de Makouda pour y établir des procès verbaux. Ils ont ensuite, été libérés la matinée d’hier.

R. Arkam

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