Situé à l’Est de Draâ-El-Mizan, sur la route menant à Frikat, le complexe avicole, réduit depuis 2005 à un amas de tôles, commence à reprendre vie. En effet, depuis quelques mois, sa réhabilitation a été engagée par les pouvoirs publics.
Ce complexe avicole, appartenant au groupe avicole centre (GAC) de la SPA ‘’Avrarib’’, qui relève de la direction de Ain-Bessam, fut inauguré au mois de février 1988. « Il était constitué de quatre bâtiments d’élevage d’une superficie de 1 200 m2 et d’une capacité de 22 500 poussins chacun avec un hangar de stockage et un bloc administratif. Il employait pas moins d’une trentaine de personnes», nous déclare avec beaucoup de nostalgie son ex directeur, parti en retraite, M. Slimane Titouche. La réhabilitation de cette importante structure économique lui ayant été confiée, M. Ali Aichaoui, un autre cadre de l’ex staff administratif, rompu aux missions difficiles dans les services de l’agriculture ne cache pas son enthousiasme de redonner à ce complexe avicole son lustre d’antan. «C’est vrai que c’était une très belle époque, jusqu’à cette nuit du début du mois de janvier 2005, quand, sous le poids de la neige accumulée sur leurs toitures, les hangars s’étaient effondrés un à un, dans un fracas lugubre», nous déclare notre interlocuteur avec une émotion encore palpable, avant de se ressaisir et nous parler de la situation financière du centre qui était florissante. «Notre unité était spécialisée dans la production de la poulette démarrée, c’est-à-dire la future poule pondeuse. Nous ramenions des poussins d’un jour que nous élevions pendant 18 semaines et que nous vendions par la suite aux différentes coopératives qui, à leur tour, fournissaient les petits et grands aviculteurs», nous déclare notre interlocuteur. Il nous ajoutera, concernant les opérations de réhabilitation, que d’ores et déjà deux hangars ont été totalement réfectionnés et que la remise en marche de la chaîne de distribution des aliments, qui était totalement endommagée, est de nouveau prête à fonctionner. «Nous allons redémarrer la production, du moins dans sa première moitié au plus tard au début de l’année prochaine et le reste suivra avec l’octroi d’une autre enveloppe par les pouvoirs publics», nous confie encore M. Ali Aichaoui.
Essaid Mouas