Le centre-ville nettoyé !

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Une vaste campagne de lutte contre les marchés informels a été lancée, dans la soirée de mercredi dernier, dans le secteur urbain d’Aïn Bessam.

Des équipes d’intervention de l’APC, appuyées par les éléments de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement, ont procédé à l’enlèvement de plusieurs tables métalliques et au démantèlement de plusieurs extensions illicites de baraques. Cette opération, qui survient conformément aux directives du wali de Bouira, a débuté aux environs de 23h au niveau des lotissements « Social » et « Aradh Saleh », où 25 commerçants ambulants ont été sommés de rejoindre leurs box dans le marché couvert du centre-ville. Une délocalisation qui s’est déroulée sans aucune résistance. Par ailleurs, 4 baraques de fruits et légumes, à proximité du siège de l’ORAC, ont été aussi démantelées par les services de la mairie, qui ont dû mobiliser plusieurs engins pour charger les débris occasionnés par ces opérations. Au niveau du quartier dit « Zmala », à quelques encablures du centre-ville, où l’informel a atteint des proportions alarmantes, les services d’intervention ont procédé à l’enlèvement d’une cinquantaine de tables métalliques. Celles-ci longeaient la majorité des chemins du quartier, condamnant, ainsi, l’accès à ce quartier et même au centre-ville. Toujours sur le même site, prés de 37 baraques et autres points de vente ont été aussi démantelés et toutes les Cette opération a constitué un énorme soulagement pour les riverains qui ne pouvaient même pas ouvrir leurs fenêtres, à cause de l’anarchie et du vacarme engendré par cette activité. « On a attendu, depuis longtemps, le lancement de cette opération dans notre quartier, pour éradiquer tous ces commerces qui ne génèrent que des problèmes et des ennuis ! », affirme un riverain. Selon des sources bien informées, cette opération va se poursuivre à travers l’ensemble du territoire de la wilaya de Bouira, sur instruction ferme du wali quant à l’éradication du commerce informel. Ainsi, les commerçants qui avaient fui les marchés couverts, sont contraints de rejoindre leurs box, alors que les squatteurs des espaces publiques sont obligés de se conformer aux lois en vigueur et aux nouvelles mesures.

Oussama K.

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