Le chef-lieu dans le noir

Partager

Les rues du centre urbain d’Adekar sont plongées dans le noir, depuis des années déjà et un manque flagrant d’éclairage public est constaté au niveau de ce chef-lieu de daïra. Pour accéder de nuit à la polyclinique, sise au cœur de la ville, il est préférable de se prémunir d’une torche. « Les quelques pylônes, remontant à l’ère coloniale et autrefois équipés de lampadaires, ne sont plus fonctionnels et ne s’allument pas aujourd’hui à cause de l’absence d’entretien, et leur remise en marche n’a pas été effectuée par les autorités locales », clament les riverains. Aucune lampe n’a été changée, remplacée ou placée dans les« nouveaux » quartiers d’Adekar. D’ailleurs, la défectuosité du réseau est vérifiable aux alentours des édifices publics implantés dans la localité comme au niveau des sièges de la daïra, de la mairie, du lycée et du CEM. Les commerçants, de leur côté vivent une situation délicate et craignent les vols, phénomène en vogue depuis que la ville se soit retrouvée dans le noir.

K. Zenad

Partager