Les résidents de la cité des 200 logements, sise au chef-lieu de la commune d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie et de la détérioration du réseau d’évacuation des eaux usées dans leur quartier. Selon des citoyens rencontrés, les services d’hygiène de la mairie ont déjà effectué l’année dernière, une importante opération de réhabilitation du réseau d’assainissement, mais sans pour autant régler définitivement ce problème. Ils signalent le calvaire qu’ils endurent à cause de l’état désastreux dans lequel sont les caves de leurs immeubles, remplies d’eaux usées et stagnantes, desquelles se dégagent des odeurs nauséabondes. « Les eaux usées se déversent, maintenant, à l’entrée des bâtiments et à l’intérieur des locaux commerciaux du rez-de-chaussée », tonne un riverain. Les commerçants et les locataires résidents dans les bas étages des bâtiments, sont particulièrement touchés par ce problème. Ils lancent, d’ailleurs, un véritable SOS aux responsables des autorités locales et de la wilaya, leur demandant de l’aide pour les soulager de cette situation qu’ils n’arrivent plus à supporter. « Les caves des immeubles sont remplies à ras bord de ces eaux usées. Et nous vivons cette situation depuis pratiquement l’année 2007. Nous enregistrons régulièrement des malades qui souffrent de diverses pathologies dues à cette insalubrité», explique un autre citoyen, selon lequel, les voisins ont adressé plusieurs écrits et requêtes aux différents responsables locaux, mais en vain. « Nous sommes à chaque fois rabroués entre l’APC et l’OPGI, qui se renvoient la balle en dégageant chacun sa responsabilité », affirme notre interlocuteur. Les services de l’APC, ainsi que ceux de l’OPGI, sont ainsi interpellés par les résidents du quartier pour intervenir dans les plus brefs délais et éliminer définitivement ce danger qui guette au quotidien la santé des riverains.
Oussama K.