L’état civil sous pression

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Les services de l’état civil de la commune de Djebahia, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, sont saturés en cette période de rentrée scolaire.

C’est du moins ce qui a été constaté lors de notre passage sur les lieux. Ainsi, les employés municipaux ne savaient plus où donner de la tête, tant le flux de citoyens est considérable. En effet, il est bien connu qu’en cette période de rentrée scolaire et universitaire, les extraits de naissances, fiches de résidences et autres documents officiels sont très demandés. De ce fait, les services de l’état civil sont très sollicités et, parfois, ne peuvent plus répondre à une telle pression. C’est ce que nous a confié le préposé au guichet des extraits de naissance : «On est complètement submergés par le travail. Il nous arrive même de sauter la pause-déjeuné afin de pouvoir contenter tout le monde. Durant la première quinzaine de ce mois, on a même doublé l’effectif pour pouvoir tenir la cadence». Il est vrai que le rythme auquel sont soumis ces agents est infernal. Pour preuve, lors de notre présence, il a été dénombré pas moins de 100 citoyens qui attendaient qu’on leur délivre leurs précieux documents. Hichem, venu se faire délivrer sa carte de résidence a souligné le fait qu’il ne voudrait pas être à la place de ces guichetiers, «ils font carrément de la peine à voir». Et de poursuivre : «Ils (les employés municipaux) sont souvent pointés du doigt, mais il faut être juste, ils subissent une pression terrible», a-t-il concédé. De leur côté ces employés demandent qu’une annexe de l’état civil soit ouverte afin d’absorber le flux de citoyens.

«Djebahia n’est plus une petite bourgade perdue au beau milieu de nulle part, sa population s’accroit de plus en plus. De ce fait, ce service n’est plus en mesure de répondre à tout ce monde, il est impératif d’ouvrir une annexe à même de nous suppléer’’, a-t-on indiqué.

Ramdane B.

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