Pour M. Aït Salah Arezki, Secrétaire général de la section syndicale de l’hôtel : « le travail devient de plus en plus insupportable avec ce directeur qui n’a rien à voir avec l’hôtellerie. Nous avons décidé de mener cette journée de protestation, mais un service minimum est assuré. Les revendications des travailleurs ne sont pas d’ordre financier. Leur dignité passe avant tout! ». Le témoignage de M. Aouguebi Ammar est encore plus éloquent : « J’ai participé à l’ouverture de cette structure en 1977, dénommée SNHU à l’époque, puis UGTL par la suite. Durant toute cette période, j’ai vu passer plusieurs directeurs, mais l’actuel est à part. Il n’a rien à voir avec la restauration et l’hôtellerie. C’est un dictateur et un destructeur. Il excelle dans l’humiliation et la provocation. Responsable que j’étais, il m’affecte à la cantine du personnel comme serveur! ». Les travailleurs que nous avons approchés demandent tous « son départ afin que l’hôtel retrouve ses lettres de noblesse. »
Arous Touil