Une rencontre sur les droits des enfants et des femmes séparrées a été organisée à l’initiative de l’association Ikhoulaf à la maison de jeunes de Guendouza. Une formation destinée aux acteurs du mouvement associatif, pour les préparer à bien prendre en charge cette frange de la société. Elle s’est étalée sur deux jours et a traité de la convention internationale des droits de l’enfant. Des cours sur son origine et son histoire, les droits reconnus des enfants, et comment faire valoir ces droits, ont été dispensés à quelques 20 représentants de la société civile dans la wilaya de Béjaia par Mme Nadia Aït Zaï, directrice du centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme. L’objectif de cette rencontre, selon l’un des organisateurs de l’événement, est « d’équiper les acteurs du mouvement associatif qui interviennent en faveur des enfants de moyens et d’outils pédagogiques. Pour cela, un manuel pédagogique a été mis à leur disposition afin de comprendre comment agir au milieu des enfants, par une pédagogie qui se base sur des jeux (éducatifs). Le but était aussi de sensibiliser les enfants à leurs droits, les informer du contenu de la convention internationale des droits de l’enfant et permettre à ces derniers de comprendre leurs droits et leurs responsabilités pour qu’ils parviennent à exercer leurs citoyenneté ». Ce manuel est conçu pour faire découvrir aux enfants leurs droits, tout en se livrant à des jeux éducatifs. A la fois ludique et pédagogique, il place l’enfant au cœur du dispositif pédagogique et lui propose un parcours composé de questions, activités, débats, qui l’amènent au final à se former lui-même. En outre, cet ouvrage contient des séquences animées qui impliquent la participation des enfants et des encadreurs et leur donne la possibilité de faire des liens entre leurs droits et des situations concrètes de la vie quotidienne. Par ailleurs, ces journées de formation ont été marquées par un riche débat qui a suscité beaucoup d´intérêt de la part des participants, notamment durant les travaux de groupes. Selon le président de l’association Ikhoulef, M. Djerah Yazid : « ces formations permettent de renforcer et d’élargir le cercle des intervenants pour vulgariser et sensibiliser sur les droits des enfants. Plus on est formé et bien outillé plus nos interventions dans l’accompagnement des enfants dans la connaissance de leurs droits seront performantes et efficaces, et par conséquent la parole de l’enfant retrouvera toute sa place ».
Boualem Slimani