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Les habitants s’inquiètent

L’apparition, ces derniers temps, de meutes de chiens errants au village de Tibouamouchine, dans la commune de Seddouk, menace sérieusement la quiétude des citoyens. D’un nombre incalculable, ces bêtes se pavanent en toute quiétude dans les rues du village, faisant planer des risques certains sur les habitants, notamment les enfants. «Nos autorités organisent des battues dans les villes sans songer à faire de même au niveau des villages pour débarrasser les citoyens de ces animaux dangereux», déclare un villageois dépité. L’éradication de ces chiens est fortement souhaité à Tibouamouchine et les habitants tirent la sonnette d’alarme avant que l’irréparable ne se produisent, comme précédemment, dans une commune de la wilaya de Béjaïa où il y a eu même mort d’homme suite à des morsures de chiens. «Je suis commerçant et chaque matin, je passe par une ruelle où les chiens se regroupent et attaquent les passants», dira un autre citoyen. En effet, les canidés agissent au vu et au su de tous en plein jour. En meute, ils occupent les ruelles du village et font peur aux habitants. Le comble, c’est lorsqu’on tente de les chasser à coup de gourdin ou de pierres, ils résistent en montrant des crocs et en aboyant, parfois, ils n’hésitent pas à attaquer. D’ailleurs certains citoyens ont eu à le vérifier à leurs dépens et se sont retrouvés aux urgences des unités de soins. D’autres, l’ont échappé belle après avoir pris la poudre d’escampette. De nuit, ces chiens deviennent carrément maitres des lieux et apportent des lots de nuisance à la population, qui ne sait plus quoi faire pour décider l’APC à organiser une battue. Ces bêtes font les poubelles une à une, à la recherche de nourriture, et ne ce gênent pas pour tout déverser par terre. Leurs aboiements déchirent le silence de la nuit et tirent de leur sommeil les habitants. Autre fait marquant, les cultures ne sont par épargnées quand la meute passe par un jardin. Les chiens errants au village Tibouamouchine est une affaire sérieuse et les autorités ne doivent pas occulter les dangers qui planer sur les habitants avec tous les risques de maladies, notamment la rage.

L. Beddar

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