Le calvaire des automobilistes ne cesse de s’accentuer à Draâ El-Mizan. Dès qu’ils prennent la première entrée de la ville, au niveau de la pompe à essence sur la route de Boghni, ou encore l’autre au niveau du Technicum sur la RN 68, il sont pris dans un engrenage infernal.
On ne peut ni avancer ni encore moins rebrousser chemin, puisqu’il n’y a aucune déviation pour contourner l’embouteillage. Si aux heures de pointe, avant huit heures du matin, la circulation est intense, cela ne veut aucunement dire qu’elle devient fluide le reste de la journée. « Pour déposer les enfants au technicum, moi qui habite à la cité EPLF, je dois sortir de chez moi avant sept heures, sinon, je suis bloqué sur plus de quatre kilomètres. Dès que les bus du ramassage scolaire ou encore les camions de gros tonnage pointent leur nez, cela devient infernal. C’est insupportable », vocifère ce parent d’élève. Comme ce citoyen, ils sont très nombreux à interpeller les autorités locales à accélérer les travaux d’évitement lancés en juillet dernier. Mais, apparemment, si l’entreprise avait déployé au début, tous ses engins, ces derniers jours, le projet est à l’arrêt ou n’avance qu’à pas de tortue. On croit savoir que des oppositions de dernière minute freineraient l’avancement du projet. En tout cas, même si cet évitement, une fois livré règlera le problème des véhicules de gros tonnage qui passent par le centre-ville en arrivant de la wilaya de Bouira, un autre plan de circulation doit être mis en place, sinon le problème ne serait pas réglé entièrement, en raison de l’extension de la ville et du nombre important de véhicules qui augmente chaque jour.
Amar Ouramdane
