Il est tout à fait établi que le réseau routier de la commune de Maatkas est dans un état piteux. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à effectuer une tournée à travers les villages de la Basse Maatkas. De Berkouka jusqu’au village El Bir, en passant par Tighilt Taqdibin et Tamadaght Ouzemmour, les routes sont si dégradées qu’elles deviennent impraticables. Mr Beldjena, le président de du cimmité de village tonnera en disant : « A Berkouka, un douar comptant plus de 12 hameaux et villages, les manques sont nombreux. Le réseau routier est dans sa totalité dégradé. Les autorités locales interpellées à maintes reprises ne veulent rien entendre et surtout ne rien faire. Nous nous sentons méprisés et oubliés par les pouvoirs publics. De toutes les manières, pour les élections locales, aucun candidat n’aura la moindre voix à Berkouka, s’il ne s’engage pas solennellement à travailler dans la transparence. Nous voulons travailler avec des hommes intègres dotés de volonté et d’énergie qui tiendront leur promesses ». Pour ce qui est de la piste du village de Bouarfa, à quelques encablures du chef-lieu communal, c’est une parfaite illustration de la dégradation du réseau routier de Maatkas. Une route étroite atteignant difficilement les 03 mètres de largeur par endroit, rendant les croisements très dangereux. A la moindre fausse manœuvre, le risque de se retrouver sur le bas côté ou de toucher le véhicule venant en sens inverse est difficilement évitable. Cela sans parler de la disparition du bitume en plusieurs endroits et la présence de trous béants, de crevasses et de nids de poule. Un état de dégradation avancée. Un habitant de ce village ajoutera : « Cette route est un véritable champ de bataille. Son étroitesse et l’absence de travaux d’entretien l’ont rendue au fil du temps impraticable. Les autorités interpellées à plusieurs reprises n’ont pas daigné faire quelque chose ».
Hocine T