Mis en service en 2008, le centre de la formation professionnelle de Chorfa n’a pas tardé à faire le plein, avec des jeunes stagiaires qui affluent de toutes les communes de la daïra de M’chedallah et même d’ailleurs, si bien que ses capacités d’accueil se sont avérées largement insuffisantes dès le départ. Une insuffisance persistante qui a été signalée au ministre de la Formation professionnelle lors de sa visite d’inspection dans cette commune en été 2011.Le ministre avait décidé sur place d’une extension du centre après que le P/APC l’eut informé de la disponibilité d’une ancienne battisse étatique (ex-assouak), sous forme de hangars vétustes et inutilisés, mitoyenne du CFPA et dont l’assiette pourrait être récupérée au profit du CFPA pour son extension. La procédure du transfert de l’assiette ayant été menée à terme, une source proche du secteur nous apprendra qu’une entreprise aurait même été retenue depuis plusieurs mois pour l’opération de la démolition et l’évacuation des débris. Malheureusement, les travaux ont ralenti et accusent un retard considérable, toujours selon notre source. Ce centre a donc ouvert ses portes, en cette rentrée 2012/2013, dans les mêmes conditions d’exiguïté vu l’effectif important de stagiaires au nombre de 200, répartis surplusieurs filières, telles que l’environnement, la comptabilité la coiffure, la plomberie et l’informatique auxquels s’ajoutent pas moins de 300 femmes aux foyers inscrites.Nous apprenons sur un autre volet qu’une autre contrainte des plus sensibles est venue se greffer à la précédente dans ce centre.Il s’agit d’un problème de restauration, n’arrivant pas à satisfaire tout le monde, d’autant plus que l’écrasante majorité des stagiaires sont des filles dont la plupart viennent des contrées lointaines telle que Takerboust, Saharidj, Ahnif et Assif Assemadh, pour ce qui concerne la daïra de M’chedallah, d’autres stagiaires venant même hors wilaya, de Tazmalt et Akbou w. de Bejaia, ce qui souligne de manière claire l’urgence de l’aménagement d’un foyer pour permettre à ces filles de se restaurer sur place.La réalisation de nouveaux locaux pour servir d’ateliers en vue de réduire la surcharge de ceux en activités, est également un besoin des plus pressants.Le fait positif notable remarqué lors de notre passage, mercredi dernier, c’est l’impeccable propreté des lieux, ajoutée à une appréciable organisation due au travail collectif de l’encadrement tant administratif que pédagogique dont la mobilisation est à la hauteur des résultats honorables obtenus par ce centre.
Oulaid Soualah