Un véritable camouflet pour le SETE

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La grève de mercredi passé à laquelle avait appelé le syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation, a été faiblement suivie. Selon certains syndicalistes, le taux de suivi fut inférieur à 15 %. Dans cet appel à la grève, daté du 23 septembre, le bureau du SETE de Béjaïa a dénoncé le blocage de la deuxième tranche des rappels « ceci malgré l’instruction du ministre de l’Education nationale de procéder à leur payement avant le 20 septembre ». Selon une source très proche de la direction de l’éducation, certes le ministre de l’Education nationale avait parlé de début septembre mais celui des finances avait rectifié le tir en promettant le payement de ces rappels « au courant du mois de septembre, soit avant le 30 du mois, et d’ailleurs les autres syndicats l’avaient compris et n’ont pas appelé à une quelconque action de protestation ». Toujours selon la même source, le service de gestion des salaires de l’éducation a achevé son travail au tout début de la première semaine de septembre et a procédé automatiquement au virement des rappels. Sauf que le circuit de contrôle et de vérification par lequel devaient transiter ces virements a fait que les salaires ne sont parvenus aux comptes des concernés que durant la dernière semaine du mois. Pourquoi alors le SETE s’est-il empressé d’appeler à une grève à laquelle il n’avait donné aucun préavis ?

A. G .

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