ça gronde à Aïn Zaouia, Assi Youcef, M’Kira, Ouadhias…

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La confection des listes pour les élections locales du 29 novembre prochain, crée déjà des dissidences au sein du plus vieux parti d’opposition, au sud de Tizi-Ouzou. Si en 1997, le FFS a installé son hégémonie dans la quasi totalité des communes, dans cette région de la wilaya, où il a remporté pratiquement, toutes les assemblées de Ouadhias jusqu’à Tizi-Gheniff, en passant par Draâ El-Mizan, Ait Yahia Moussa, Frikat, Ain Zaouia, M’Kira … Aujourd’hui, pratiquement, il n’en reste que quatre qui sont sous la coupe de ce parti, car plusieurs ont basculé sous d’autres colorations politiques, à l’image de Ain Zaouia, qui est actuellement gérée par le FLN. Selon les échos qui nous sont parvenus, le parti d’Aït Ahmed va entrer en rangs dispersés, aux locales du 29 novembre prochain. A Ain Zaouia, trois militants influents du FFS ont préféré remettre leurs démissions pour se présenter, carrément, au sein d’une liste indépendante. “Tout le monde veut devenir maire. Une place qui ne me convient pas m’a été réservée dans la liste du parti. Alors, vu le profil politique et le manque de notoriété de certains candidats, j’ai préféré me retirer, avec deux autres, et l’idée de la confection d’une liste indépendante a germé et on est même arrivé à avoir l’aval des sympathisants du FFS qui nous ont rejoints», nous a confié l’un de ces militants démissionnaires. “Notre liste fait déjà du bruit à Ain Zaouia. C’est fini, ce tête FLN/ FFS “, a enchaîné notre interlocuteur. A Assi Youcef, un élu a choisi, lui aussi, cette voie pour barrer la route à ce qu’il appelle « des arrivistes et des opportunistes ». A Ouadhias, déjà quarante cinq militants avaient quitté ce parti au début du mois de septembre, et deux ex-élus de la formation d’Ait Ahmed n’ont pas trouvé mieux que d’en faire autant, c’est-à-dire opter pour une liste indépendante. A l’extrême sud de la wilaya, plus précisément à M’Kira, une bataille rangée est engagée au sein du parti. Là aussi, il faudrait s’attendre à une dissidence au sein du Front des Forces Socialistes.

Amar Ouramdane

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