Le service d’état civil de la vile de Aïn El Hammam est pris d’assaut, quotidiennement, par des centaines de personnes, venus des quatre coins de la daïra, pour se faire délivrer leurs papiers.
Déjà en temps normal, avoir un ticket pour faire ses papiers n’est pas chose aisée vu le nombre important de citoyens demandeurs. «En temps normal, il faut se réveiller tôt le matin pour pouvoir retirer ses papiers, et en ces moment de rentrée scolaire et sociale, il ne faut surtout pas quitter la mairie. Je suis venu dés 4 h du matin pour inscrire mon nom afin de passer en premier, mais j’ai déjà trouvé 15 personnes déjà inscrites. On dirait qu’ils ont passé la nuit ici», dira un jeune homme rencontré à la mairie.
Une fois à l’intérieur de l’APC, les tabourets réservés aux gens qui attendent leur tour ne suffisent pas à tout le monde, ce qui oblige les autres à rester debout, éparpillés un peu partout à l’intérieur de la salle et même à l’extérieur et dans le couloir, ce qui crée beaucoup d’anarchie. Ajouté à cela, les préposées aux guichets se caractérisent par une grande lenteur dans leur travail, prétextant que les demandeurs exigent beaucoup de papiers à la fois. À Ain El Hammam, deux solutions sont préconisées pour en finir avec cette saturation de l’état civil. L’informatisation des informations, chose qui a pourtant été entamée il y a quelques temps sans pour autant être achevée. Ou alors, les responsable devraient diminuer la pression sur l’APC de l’ex-Michelet en décentralisant les fichiers vers les APC d’origine des citoyens.
Y. Saou
