C’est parti pour les 10 000 inscrits

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Si la présidente nationale d’«Iqra» a choisi cette daïra, c’est que le plus fort taux d’analphabètes a été relevé à Aït Yahia Moussa.

C’est à partir de Draâ El-Mizan que la présidente de l’association «Iqra», Mme Aïcha M’Barek, accompagnée d’une forte délégation composée de membres du bureau de wilaya et des président(e)s des bureaux des daïras de Boghni, Larbaâ Nath Irathen, Ouacifs, Béni Douala, pour ce ne citer que celles-ci, a donné le coup d’envoi de l’année scolaire 2012/2013. Tout ce beau monde a été convié à une réception, rehaussée par la présence d’inspecteurs de l’éducation, de représentants du mouvement associatif et de l’APC de Draâ El Mizan, au niveau de la maison de jeunes Arezki Mansouri. Il faut dire que la daïra de Draâ El-Mizan est entièrement couverte par l’opération alphabétisation, quand on sait que dans chaque commune et dans la plupart des villages, des sections sont ouvertes pour les femmes. Si la présidente nationale d’«Iqra» a choisi cette daïra, c’est que le plus fort taux d’analphabètes a été relevé à Aït Yahia Moussa, où 25% de la population, notamment adulte, ne sait ni lire ni écrire. « Ce taux est effarant, parce qu’il ne faut pas oublier que dans cette commune, les premières écoles primaires n’ont ouvert leurs portes qu’au début des années 70. C’est une région qui a tant souffert, aussi bien du désenclavement que de l’analphabétisme. Un appel est lancé à cette population pour venir s’inscrire dans nos sections et combattre ce mal », dira un intervenant en marge de cette cérémonie. Selon un chiffre énoncé par les responsables présents, dix mille personnes sont inscrites à l’échelle de toute la wilaya, sur les vingt deux mille analphabètes recensés en 2008. « Dieu merci, notre association a ouvert des bureaux dans toutes les daïras de la wilaya. C’est bon signe ! », conclut une autre intervenante.

Amar Ouramdane

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