S’il est une catégorie de personnes qui manque complètement de prise en charge, ce sont les inadaptés mentaux. Ils ne sont inscrits ni dans des écoles ni dans des centres spécialisés. Si à Boghni, grâce à la volonté des parents d’élèves et de leur association, le centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux, ces personnes sont prises en charge, il n’en est pas de même pour les autres communes comme, Ain Zaouia, Frikat, Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff. Les raisons sont multiples, entre autres, les APC qui ne jouent pas leur rôle, en mettant par exemple le transport à leur disposition. Toutefois, l’initiative prise par l’Association d’Insertion par le travail des Handicapés de Draâ El-Mizan, concernant l’ouverture d’un centre spécialisé dans la région, fait son petit bout de chemin. « Actuellement, vingt enfants sont recensés. Leurs parents ont formulé ce voeu de les accompagner », nous a dit un membre de la dite association. Et de poursuivre : « il y a des parents qui activent afin de créer une association, avant de passer à d’autres démarches, à savoir trouver un local, un personnel qualifié pour une prise en charge efficace de ces enfants ». Il faut dire que la CNAS ne participe au fonctionnement de ce genre d’établissements que dans le cas où les parents lui sont affiliés. L’expérience du centre de Boghni est un bon exemple en la matière. De son côté le comité du Croissant rouge de Tizi Gheniff est sur la voie, car il veut aussi avoir une annexe du centre psychopédagogique de Boghni. « C’est l’un de nos objectifs. Nous avons même sollicité une école primaire désaffectée », nous avait confié le président sortant du dit comité. Même des responsables de la direction de l’éducation sont en train d’étudier les modalités à suivre pour que ces enfants soient pris en charge.
A. O.