Des vacances très mal perçues

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l S’il y a un lieu où les vacances d’automne sont loin d’être les bienvenues, c’est bien à Beni Maouche. Cela n’est qu’une simple logique dans cette commune qui a connu une rentrée scolaire des plus perturbées.En effet, sensées intervenir au milieu d’un premier trimestre harassant dans cette contrée, ces neuf jours de trêve automnale arrivent avant même que les élèves aient commencé l’année.Si l’on prend en considération l’arrivée tardives des enseignants pour encadrer les quelques 4 000 collégiens que compte la commune et la non-affectation d’un grand nombre de professeurs destinés au lycée on peut dire que les élèves n’ont pas encore fait leur rentrée.A titre d’exemple, les élèves de 2e année de l’une des plus prestigieuses école de la commune sont toujours en vacances pour manque d’enseignants. Par malheur, c’est le même constat dans d’autres écoles où l’on a ressuscité la double vacation pour pallier à ce manque.Au lycée, c’est une dizaine de pédagogues qui manquent à l’appel. En effet, 3 postes de sciences naturelles, 1 de langue française, 2 histoires et géographie, 1 d’éducation physique et les résultats des élèves à la fin d’une année qui risque de commencer au deuxième trimestre et de s’achever au début du troisième. Ce qu’on peut ajouter à cette traîne est la non-perception de la prime de solidarité par les élèves des écoles et du CEM d’Aït Adjissa dont les parents ne cessent d’affluer au siège de la daïra pour chercher la cause de la non-perception de ce qui leur revient de droit.En un mot, c’est depuis ce jeudi que les élèves sont retournés d’où ils sont venus cassant par là un rythme qu’il n’ont d’ailleurs jamais adapté. Les premiers à se morfondre sont les parents qui voient leurs enfants revenir au bercail comme ils sont partis, c’est-à-dire sans rien gagner.Après ce constat amère les spécialistes maison de la chose politique oseront parler de la déperdition scolaire comme phénomène des temps nouveaux.C’est ainsi qu’après plus de quatre mois de vacances, les élèves sont en vacances en attendant d’autres vacances.

A.M.A.

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