Ce lycée qui a ouvert ses portes en janvier 2010 accueille pas moins de 380 élèves répartis sur 15 divisions. Deux ans plus tard, il fonctionne toujours avec les mêmes manques en effectif pédagogique : mathématiques 03 postes vacants, gestion 01 poste non occupé et même chose pour celui de la langue espagnole qui reste toujours vacant. Les carences en effectifs ne s’arrêtent pas au volet pédagogique, le gardiennage et l’entretien en souffrent tout autant, seuls 04 agents pour assurer la charge de travail. Les laboratoires de sciences et physique et celui de l’informatique demeurent lugubrement vides, n’ayant pas encore bénéficié d’une dotation en équipements adéquats. Citons enfin un dernier manque des plus ressentis au niveau de cet établissement, celui de l’indispensable véhicule de service surtout que le lycée d’Ath Mansour est le plus éloigné du chef-lieu de wilaya. Un isolement que seul un moyen de transport peut atténuer ainsi qu’une connexion au réseau Internet qui fait également défaut. Toutes ces insuffisances se répercutent automatiquement sur le rendement et les résultats de fin d’année de ce lycée. Il devrait donc, en toute logique, bénéficier d’une attention particulière tant de la part de la tutelle que des autorités locales. A noter que la commune d’Ath Mansour est le point de chute de familles nomades qui s’y sont définitivement installées, quoique précairement, pour mettre fin à leur errance. Leurs enfants sont pris en charge au niveau des écoles de cette commune. Ces établissements sollicitent donc un traitement particulier pour réduire la déperdition scolaire dans les milieux de ces déracinés démunis de tout et sauver ce qui pourrait l’être encore.
Oulaid Soualah