Les assurances du nouveau commandant

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Les propriétaires des fusils de chasse, dont les armes ont été confisquées en 1993 et 1994, sont, une fois de plus, montés au créneau en observant un sit-in devant le siège du groupement de la gendarmerie pour exiger la restitution de leurs biens. Ils seraient près de 9000 agriculteurs à ne pas avoir réussi à récupérer leurs armes, sur plus de 12.000 fusils confisqués à l’époque. Pour M. Recham, délégué de la coordination pour la restitution des fusils de chasse, il est grand temps que les autorités procèdent rapidement à la restitution de ces armes ou à l’indemnisation. « Nous avons assez patienté si les armes sont endommagés ou si elles ont disparues, qu’on indemnise en conséquence leurs propriétaires, mais qu’on arrête de jeter la suspicion et de provoquer des quiproquos entre nous… », dira M. Recham. Selon les protestataires, il y aurait actuellement près de 9 000 propriétaires qui attendent toujours de récupérer leurs armes. Après une entrevue avec le nouveau responsable du groupement, M. Brahim Recham affirme que le colonel qui les a reçus s’est montré très disponible. « Le colonel ne connait pas très bien ce dossier, car il a été fraichement installé la semaine dernière, mais il nous a rassurés en déclarant qu’il restait encore 130 armes du premier quota reçu qui n’ont pas encore été distribuées pour différentes raisons, notamment le décès des propriétaires dont les descendants doivent se faire établir des autorisations de port d’armes au niveau de la DRAG. Ce n’est qu’une fois ce quota entièrement distribué qu’ils recevront un deuxième lot de fusils pour qu’ils soient restitués…» dira notre interlocuteur qui s’est montré confiant à la sortie de cette entrevue, qu’il a jugée positive, déclarant que le colonel leur avait promis d’accélérer la procédure après avoir avisé ses supérieurs.

Hafidh B.

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