La rentrée à l’école primaire de Thikaâthine n’a pas eu lieu normalement, comme c’était le cas dans les autres établissements scolaires et cela, suite à l’action des parents d’élèves qui consistait à retenir leurs enfants d’aller à l’école. Les parents d’élèves, pour rappel, sollicitaient, à travers cette grève, le départ de la directrice qui serait, selon eux, handicapée et trop âgée pour pouvoir gérer l’établissement correctement. Ils réclamaient, également, le départ de l’enseignant de français, lequel, selon eux, ne respecte pas le règlement intérieur dû à un établissement scolaire « en y venant souvent dans un état d’ébriété». Au cours de la semaine passée, une réunion s’est tenue entre l’inspecteur de l’éducation, le président de l’association des parents d’élèves, ainsi que les deux personnes mises en cause, la directrice et l’enseignant de français. Selon des témoignages, lors de cette réunion, l’inspecteur de l’éducation a promis aux parents d’élèves que les services concernés allaient suivre de prés cette affaire et bien l’étudier, et que si la directrice s’avérait vraiment incapable de continuer dans sa fonction au sein de cet établissement, elle sera remplacée. Même chose pour l’enseignant de français. Par ailleurs, l’inspecteur de l’éducation a appelé les parents d’élèves au calme et à ramener leurs enfants à l’école dans les plus brefs délais. Après cette réunion, les parents d’élèves ont décidé d’arrêter, temporairement, leur « boycott », en attendant que les promesses de l’inspecteur de l’éducation soient tenues. « Nous avons arrêté la grève, temporairement, et les élèves vont rentrer en classe et poursuivre leurs cours. Mais si les promesses que nous avons eu de la part de l’inspecteur de l’éducation, lors de la dernière réunion, ne sont pas tenues, le boycott reprendra jusqu’à satisfaction de nos revendications », a expliqué le président de l’association des parents d’élèves.
Rachida. A