Douze familles qui vivaient dans l’ancien quartier Amar Aït Bénamar, situé dans la commune d’Aïn H’djar, à une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, viennent d’être relogées dans des habitations flambant neuf.
Elles sont ainsi délivrées des conditions déplorables dans lesquelles elles vivaient, dans des maisons vétustes, trop proches de l’Oued Lekhmis, d’où émanaient des odeurs nauséabondes. Ces heureux citoyens doivent leur bonheur au programme d’éradication de l’habitat précaire, entrepris depuis 2001 et qui se poursuivra jusqu’à élimination totale des taudis et autres constructions précaires. Ces familles relogées dans des logements sociaux locatifs (LSL), ne sont qu’une partie infime des bénéficiaires dudit projet. En effet, nous avons été informés que d’autres opérations de recasement seront effectuées au fur et à mesure que des logements seront réalisés à cet effet. Il faut rappeler que depuis le début de l’année en cours, la commune a vu le recasement de 41 familles qui vivaient dans de vieilles masures situées aux quartiers Hadj Merabet, Mouzouna, et au camp d’Aïn H’djar. Par ailleurs il a été fait cas également de 70 logements sociaux qui sont en cours de réalisation et qui profiteront également à des familles mal logées, et une fois achevés, ils reviendront de droit aux familles qui vivent dans des taudis ou leur existence est difficile à supporter. Comme aussi dans le cadre du programme initié par l’Etat pour l’encouragement à la réalisation de l’habitat rural en faveur des habitants, la commune d’Aïn H’djar a bénéficié d’un quota de 800 aides depuis l’année 2003. Cette opération a permis aux populations habitant les zones rurales de rejoindre leurs lieux de vie, après les avoir fuis pendant les chaudes années du terrorisme. Ainsi avec l’aide que leur consent l’Etat pour bâtir leurs maisons rurales, ils pourront ainsi se consacrer à leurs activités initiales, l’agriculture, l’élevage, l’apiculture et le maraîchage entre autres.
Fahem H.